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Titre du blog : Les amis du Padre Himalaya
Auteur : himalaya
Date de création : 14-06-2008
 
posté le 23-08-2008 à 22:35:05

Documents d'époque...Sorède 1900 (1)...Documents d'époque...

Avertissement : Reprise de quelques documents publiés sur l'ancien blog "Podemus" de l'association... 

Information pour tous ceux qui s'interressent à l'oeuvre scientifique du savant portugais Manuel Antonio Gomes, Alias "Padre Himalaya". L'association "Les Amis du Padre Himalaya de Sorède" recherche des documents et si possible la photo de l'abbé Coll qui a joué un role prépondérant auprés de l'éclésiastique, visionnaire et savant portugais, "Padre Himalaya" en été 1900 à Sorède. Contact ...Mail : antoi.sanchez@wanadoo.fr     

  Photo : Eté 1900 au Coll del Buc à Sorède, Le "Padre Himalaya" et son four solaire lors de ses premières expériences solaires. 

                            

Note : Nous allons publier  sur cette rubrique "Documents d'époque" quelques articles que le Professeur Jacinto Rodrigues a remis à Antoine et Marie SANCHEZ,  lors du séjour des Amis du Padre Himalaya à Arcos de Valdevez les 20, 21 et 22 septembre 2007. Ces écrits de l'abbé Coll, curé de la parroisse de Sorède à l'époque (Eté  1900) sont datés et ont un lien direct avec le "Padre Himalaya" donc trés interressant pour le patrimoine historique et scientifique. Au jourd'hui, publication de l'article paru le 5 aoùt 1900 dans la chronique du journal  « LA CROIX DES P.O ».......................................A.S.

                                                                                                                 

                                                         ANNEE 1900

                         CHRONIQUE DU JOURNAL
                            « LA CROIX DES P.O » 
   
D’après les Recherches et Archives du Professeur Jacinto Rodrigues recueillis en 1997 dans les PO.
 
 
Voici le premier article de l’Abbé Coll, correspondant du journal « LA CROIX DES P.O » du 5 août 1900 :
 
              SOREDE : Physique...Astronomie.
 
                  La machine qui coûta tant d’efforts et de sueur, pour être transportée au Col del Bouix, dénommé à partir de ce jour col Himalaya, est maintenant en place, prête à fonctionner.
Le montage ne s’est pas effectué sans difficulté. Malgré la présence de trois ouvriers parisiens, fort intelligents, quoique jeunes, il a fallu retoucher plusieurs pièces, détériorées sans doute pendant le transbordement.
Le savant abbé Himalaya va donc commencer ses expériences de physique et astronomie transcendantes, qui promettent de véritables surprises, même aux physiciens et aux astronomes les plus réputés.
Nous ne saurions en dire davantage, à cette heure, sans mériter l’épithète d’indiscret, des limites et des réserves ayant été imposées à notre manie de reportage.
La puissante ( ?) machine, posée sur un pivot, et tournant au moyen de roues sur un rail circulaire, mesure cinq mètres de haut et cinq mètres de diamètre. La garniture intérieure et extérieure, vraie cuirasse de fer, la fait ressembler à une gigantesque cage d’horloge, surmontée d’une immense ruche, ou encore, d’un magnifique dôme ajouré.
Si nous parvenons à faire violence à l’excessive modestie du savant abbé Himalaya, nous ne manquerons pas de donner la description technique de l’hôte inattendu (l’appareil scientifique !! ) de notre délaissée montagne d’Ultréra.
Les visites au Col del Bouix s’annoncent nombreuses et très importantes. Quelques personnes ont demandé des renseignements au correspondant de « La Croix » sur l’appareil, sur l’inventeur, et encore (C’est le côté le plus pratique dans sa vulgarité ! ) sur le moyen d’atteindre le col : 550 m. d’altitude, et sur les ressources culinaires de l’ermitage de Notre Dame du Casteil.
Ma réponse uniforme, invariable, est celle-ci : 1° - De l’appareil, je dois parler le moins possible et pour cause. Il est posé en si bonne place que tout le monde peut le voir.-
2° L’inventeur, est le plus bienveillant, le plus intéressant que l’on puisse imaginer. Sa science est extraordinaire, universelle. – 3° On se monte soi-même «  lento pede, » l’espace de 6 kilomètres. – 4° Aucun restaurant n’ayant pu prendre racine à Ultréra, il est indispensable de bien garnir son filet, avant de le jeter sur l’herbe sèche ou sur la roche granitique..
De plus, l’eau de l’ermitage remplaçant avantageusement les apéritifs les plus prompts, l’abondance seule parvient à tuer la faim.
Si donc le cœur, la tête ( ?) et les jambes vous en disent, enfourchez votre automobile et filez vite un train….. D’enterrement. C’est la seule manière de maintenir le souffle à ses poumons…. Doublement nécessaire à des montagnards.
 
 
                                                                          5 août 1900,  Abbé Coll, correspondant du journal
                                                                                   « LA CROIX DES P.O »   
 

Commentaires

Katanga le 28-08-2008 à 22:29:45
Salut