Document N° 7 : Adolphe DEMY, ami du Padre Himalaya...
Document
archivé par Antoine et Marie Sanchez de l’Association « Les Amis du
Padre Himalaya de Sorède » tiré de la copie de la lettre originale
envoyée par le Professeur Jacinto Rodrigues le 26 janvier 2007. Le
Professeur Jacinto Rodrigues souhaiterait recueuillir des informations
complémentaires concernant Adolphe Demy. Merci d'avance aux internautes
qui pourraient l'en informer. Email : jacintorodrigues@sapo.pt
où à moi mème : antoi.sanchez@wanadoo.fr
Fète du soleil 2008 : Sur le site des vestiges du four solaire "Himalaya" au Coll del Buc à Sorède le Dimanche 8 juin 2008...De gauche à droite ...Amand Darbon, Professeur Jacinto Rodrigues, Alexandre Hérisson, Antoine Sanchez, et Jacky Solé.
LETTRE D' ADOLPHE DEMY AU PADRE HIMALAYA (1905)
Paris le 12 février 1905
C’est avec la plus grande joie, très cher et honoré ami, que je reçois vos charmantes lettres qui me font d’autant plus de plaisir que votre silence nous tourmentait beaucoup !
Dieu soit loué, vous êtes en bonne santé et vous allez être enfin récompensé de toutes vos peines. Moi, je vous ai toujours admiré par d’heureux résultats tant mérités.
Déjà, l’exposition de Saint Louis où l’appareil a été si bien apprécié et récompensé par le grand prix a du vous causer un grand bonheur, tant le mien que je savoure en vous écrivant est même inexprimable !
A çà oui ! Vous méritez bien cette récompense et j’en suis fier, mon bon ami, et enchanté.
Certes, je ne vous gronderai pas d’avoir eu la bonté de me désigner à vos côtés, n’y ayant brillé que par le cœur joyeusement, dans toute l’acceptation du mot de me faire avoir la médaille d’argent et ce dont je suis confus de reconnaissance ?
Lorsque vous m’aurez envoyé mon premier diplôme, j’enverrai mes remerciements à qui de droit ?
Mon bon ange, aussi charmé que moi de votre gracieuseté vous adresse également ses félicitations et la reconnaissance auxquelles se joignent celles de plusieurs amis à mes côtés.
Quand allez vous en tirer partie avec le souvenir éternel scientifiquement gravé pour l’avenir et les gros bénéfices que vous allez en tirer ?
Depuis mon accident de voiture dont je souffre toujours beaucoup, le docteur m’a ordonné encore le midi cet hiver ; mais je m’y refuse ne voulant pas priver mon enfant chéri du palais où il est le père des malheureux, indignés de la dénonciation du Concordat, n’en parlons pas.
Mon bon ange se joint à moi pour vous dire combien nous vous attendons impatiemment en vous envoyant nos meilleurs sentiments affectueux.
Tout à vous de cœur,
Adolphe Demy